Les dernières études sur les comportements des consommateurs vont dans le même sens : les évolutions engagées vers une alimentation consciente prennent de l’ampleur. L’alimentation est enfin devenue une question de société majeure et le modèle agro-industriel de production de notre nourriture est questionné. La recherche d’une nourriture saine qui participe à une économie vertueuse et proche de nos préoccupations territoriales s’inscrit dans une transformation pour des pratiques de consommation plus équitables et plus écologiques, en somme; plus durables et justes.
Dès sa genèse en 2018 alliance Bio prend part à cette démarche avec d’autres acteurs de l’agro-alimentaire nouvelle génération pour des produits vrais, en toute transparence.
L’alimentation éclairée est un des piliers fondateurs de notre raison d’être. Nous avons donc décidé de nous associer à la démarche Siga pour une mission commune : contribuer au développement d’une alimentation de qualité pour tous.
La nourriture a suivi l’évolution de l’Homme, de la matière première à sa transformation.
Au néolithique un changement s’opère. Les groupes humains passent d’une économie de prédation (chasse, cueillette) à une économie de production (agriculture, élevage). Plus sédentaire et vivant en communauté, l’apprentissage et la maitrise du feu avec l’apparition d’outils permettent de s’adapter à l’environnement. Les premiers gestes de transformation apparaissent avec la réalisation de cuissons, mais aussi l’écrasement de racines, plantes et grains entre deux pierres pour réaliser pates et farines.
Certains aliments comme les céréales ou les légumineuses ne se consomment pas bruts. Après avoir été cultivées et collectées, elles demandent d’abord à être triées et conditionnées, puis une seconde étape est necessaire par écrasement ou cuisson pour les consommer.
Se nourrir : un acte simple.
Produire et préparer sa nourriture sont des actes essentiels dont la connaissance se transmet par génération, ou par culture.
Tout un chacun, en fonction de sa disponibilité, et de sa motivation peut se nourrir avec des produits bruts ou réalisés avec des processus de transformation simple.
Cependant, la transformation alimentaire industrielle reste indispensable pour certains produits de base, tels que les huiles ou les farines car ces produits essentiels nécessitent un outillage dont le cout doit être mutualisé. Réaliser de petits plats – de son pain à des desserts maison – devient alors un acte simple.
L’ultra-transformation des aliments : un besoin créé par l’industrie.
L’étape de transformation permet de valoriser un produit, et le rendre consommable par un processus simple.
L’ultra-transformation, quant à elle, consiste en une série de process industriels et technologiques modifiant la matrice des aliments, et en l’addition de produits non naturels comme les additifs, conservateurs, édulcorants, agents de textures et de saveurs…
L’utra-transformation peut réduire à peu de choses les aliments bruts que, bien souvent, elle raffine, fractionne, recombine, texture ou encore cosmétique. Ces process technologiques sont propres à l’univers industriel et non reproductibles chez soi, tant ils requièrent ingénierie, équipements et autres chaînes d’assemblage ultra-perfectionnées. On fabrique ainsi des aliments vides en micro-nutriments.
Cette ultra-transformation a vu le jour après-guerre et dans les décennies qui ont suivi. La volonté des industriels de livrer des produits sur des marchés internationaux a demandé une longue conservation, avec des produits stables, standardisés, produits en masse, à des prix records, et pour gagner le palais des consommateurs avec des saveurs marquées. Les sucres et sels raffinés, et les graisses hydrogénées sont les ingrédients de choix dans ce type de processus alimentaire. La mise au jour de ces ingrédients néfastes a poussé les industriels à les substituer pas des édulcorants, et autres substituants encore plus délétères.
Les comportements des consommateurs changent aussi, avec la modification du temps disponible, et l’attrait pour un modèle de consommation prônant la modernité.
Pourtant, nos grands-mères faisaient elles mêmes les fonds de pâtes à tartes, les bocaux de légumes d’été pour l’hiver, les confitures, et autres poêlées de pommes de terre persillées. Aujourd’hui, il est devenu plus accessible encore de réaliser son pain maison, ses pâtes à tarte, ses préparations multiples aidé de robots ménagers perfectionnés et de recettes sur Internet. Reste à reprendre le temps.
Aujourd’hui de nombreuses études épidémiologiques mettent en cause les régimes à base de produits ultra-transformés dans le développement de cancers ou de maladies chroniques (hypertension, obésité, diabète de type 2, cancer, etc.).
Ouvrez les yeux au supermarché !
Si vous êtes encore adepte de la grande distribution et n’avez pas encore trouvé vos réseaux de distributions locaux, faisant la part belle au « direct producteur » et pour un modèle économique et environnemental plus respectueux en ce qui concerne votre alimentation, sachez que 7 aliments sur 10 trouvés au supermarché sont dits ultra-transformés. Ces mêmes ingrédients ne sont pas élaborés à partir d’ingrédients qu’on ne trouve dans les placards d’une cuisine. 93% de nos achats alimentaires restent soumis aux pesticides, à l’ultra-transformation ou aux additifs. Ni le Nutri-Score, ni les autres applications – hormis Siga – ne permettent de les repérer.
L’alimentation moderne, issue de la transformation des produits agricoles par l’industrie agro-alimentaire, s’est déconnectée du sol et de l’humain. Pour produire des aliments de qualité, la passion du savoir-cultiver, la proximité, et le retour à la terre sont plus que jamais indispensables.
Jean Christophe Chassaigne, Président fondateur d’alliance Bio
C’est quoi Siga?
Siga c’est une démarche scientifique pour manger vrai. L’indice Siga permet d’évaluer le degré de transformation d’un produit.
Cet indice scientifique prend en compte le degré de transformation de chaque ingrédient ; les éventuelles substances à risque ainsi que les seuils nutritionnels.
Le nutriscore, quant à lui, est un logo institutionnel qui compare les produits alimentaires sur des critères nutritionnels en se basant sur :
- Les apports à favoriser : fibres, protéines, fruits et légumineuses
- Les apports à limiter : énergie, acide gras saturé, sucre, sel.
Un produit nutritionnellement équilibré (peu de matières grasses et peu de sucre), peut avoir dans sa composition de nombreux ingrédients marqueurs d’ultra-transformation (aromes, émulsifiants, acidifiants, sucres cachés…).
Une autre de ses limites tient dans le fait qu’il peut pénaliser des aliments traditionnels, qui ne sont pas ultra-transformés et qui peuvent même être considérés comme bénéfiques lorsqu’on les consomme dans les quantités adaptées. C’est le cas de l’huile d’olive par exemple ou des conserves de poisson.
Les applications qui promettent de bien choisir ses aliments, comme la célèbre Yuka, se basent sur des critères identiques à ceux du Nutri-Score et possèdent donc les mêmes limites, ne permettant pas de repérer de nombreux aliments ultra-transformés.
L’exemple de nos farines bio.
alliance Bio fait le choix de l’association avec Siga pour mettre en avant les valeurs communes du manger sain.
Nos farines sont médaillées d’or. Ce qui signifie qu’elles sont primées et valorisées car elles ont gardé tous les bienfaits de la matière première : notre mélange de 7 variétés de grains de blé bio. L’écrasement du blé pour réaliser de la farine est un processus de transformation simple. Le procédé d’écrasement par meule de pierre préserve l’entièreté du grain avec tous ses éléments – l’amande, le son et le germe, sans chauffer et oxyder la farine.
Comme on le retrouve quelques fois dans les farines industrielle, aucun additif ou adjuvant qui modifie les propriétés n’est mélangé ou ajouté dans nos farines. Pas non plus d’auxiliaire technologique qui facilite ou optimise une étape de la fabrication de préparation boulangère ou pâtissière. Notre farine est 100% grain.
L’adoption d’un régime alimentaire préventif basé sur les 3V permet une alimentation saine et équilibré. 3V pour Végétal, Vrai et Varié.
Du Végétal, on le cultive, et avec une sacrée Variété ! 6 variétés de haricots, 4 variétés de lentilles, 3 variétés de pois, du seigle, des blés variés, du sarrasin, du petit épeautre, du maïs, 4 graines oléagineuses, des farines en nombre…
Il ne vous reste plus qu’à cuisiner ! Pour cela on a pensé à vous. Retrouvez tous nos produits et idées recettes sur notre site alliancebio.fr.
merci pour cet article qui a le mérite d’être clair sur ce sujet que l’on ne connait pas bien